LES TEMPS QUI VIENNENT : LES PERSONNAGES
Les héros des Temps qui viennent ne sont pas des personnages ordinaires, ils ont quelque chose qui évoque les légendes, où chacun joue son rôle symbolique : chevalier, princesse, magicien, sorcier, sphinx ou ange, dans une grande quête de vérité ou de puissance, dans l’éternel combat entre les ténèbres et la lumière…Comme tous les vrais héros, ils portent en eux les espoirs et les peurs des hommes. Ils nous touchent par leur humanité, leurs doutes, leurs failles…
Arielle de Thal, héroïne envoûtante, est la narratrice des Temps qui viennent. L’histoire passe par elle, elle la transforme en une sorte de conte cruel où passent les ombres et qui l’oblige à affronter ses propres fantômes et secrets de famille. Ce qu’elle fait avec grâce, même dans les pires circonstances. Elle communique au-delà de la mort avec son amoureux disparu, Sam, qu’elle retrouve dans des rêves et des visions.
Son partenaire, Dante est un scientifique rebelle, iconoclaste, qui prend avec humour et pragmatisme leurs rencontres avec l’étrange, sensible au pouvoir et aux femmes. Il est d’abord touché par la grâce d’Arielle, mais c’est dans les bras de Cornelia qu’il va finir par tomber. Ils sont rejoint par un surdoué du net, Balthus, un être à part, lumineux, qui navigue dans les autres dimensions, et se connecte avec l’âme des ordinateurs, les cristaux. Balthus, c’est un rayon de lumière, on rêverait d’avoir un frère ou un ami comme lui.
Leur chef occulte, Charles Hiéronimus Plantard, est une sorte de mage moderne, un personnage ambigu, complexe et puissant, qui oscille entre les ténèbres et la rédemption.
Quant à Cornelia, c’est un personnage clé à la double personnalité, Elle est très attachante, se bat pour échapper à l’enfer qu’on lui a fait subir, avec une détermination qui ne l’empêche pas de retomber dans un piège terrible.
Car de l’autre côté, il y a les acteurs de l’ombre :
Le plus redoutable, Alexeï Funk Romanov, est l’âme noire de l’intrigue. Doué de capacités psychiques hors normes, il dirige une organisation tentaculaire vouée aux forces de l’Ombre. C’est l’incarnation du mal qui rassemble autour de lui des êtres dépravés fascinés par sa puissance.
Et enfin le personnage le plus mystérieux peut-être du roman : la mère d’Arielle, Klara von Debretsy, issue d’une lignée hongroise ténébreuse, elle est magnifique, magnétique, dangereuse, c’est la reine noire, la reine de l’Ombre. Elle fait partie des hantises d’Arielle.
LES PERSONNAGES SECONDAIRES :
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Un moine boudhiste, Enamoto, une quarantaine d’années, ami spirituel de Dante. Ils se sont rencontrés au Cambodge. Dante l’ignore, mais Enamoto est membre de la Grande Loge Noire tibétaine. Il est donc du côté sombre, tout en prônant la lumière. C’est un illusionniste et un homme dangereux. Mais Arielle et Dante croient pendant un temps qu’ils peuvent lui faire confiance.
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Peter Prophet, professeur à l’université de Columbia, ayant des connections avec l’ONU et les plus hautes instances américaines et internationales. Ecrivain de livres mystiques, ayant plusieurs émissions de télévision au Canada, il les surprend souvent avec des scoops incroyables… et souvent invérifiables. Il a été le professeur d’Arielle et se targue d’être son mentor. Avec sa casquette, son cartable et son air inspiré, il a la tête dans les nuages. Un soupçon paranoïaque, il voit la conspiration partout. Mais il est sincère, inspiré et et résolument du côté de la lumière.
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Le père Stanislas, exorciste du Vatican, cousin germain d’Arielle. Devenu prêtre par vocation, désabusé par la réalité, il veut que la vérité émerge, c’est un vrai allié, mais parfois bridé par ses vœux et sa hiérarchie.
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Milo, l’homme à tout faire de Plantard, chauffeur, garde du corps, son « ombre », surtout depuis que celui-ci perd la vue. Milo vient de Roumanie, des montagnes où est née la légende du Comte Dracula.
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Paul Noirange, ancien du SDEC, sorti du placard pour organiser ORV, prêt à tout pour se refaire une vraie influence.